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Consultations sur rendez-vous au cabinet : ▪ Lundi au vendredi : 8h - 20h ▪ Samedi : 9h - 12h30 ► Prendre RDV |
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L'ostéopathie s'adresse à toute personne quelque soit son âge : ► Nouveaux-nés aprés l'accouchement, ► Femmes enceintes, ► Adultes, ► Enfants, ► Sportifs, ► Seniors. Indications de l'Ostéopathie ► Pédiatrie (lors d'accouchement prématuré, extraction instrumentale, Travail long > 6h, crâne déformé, RGO persistant du nourrisson, hyperactivité, coliques du nourrisson, sommeil difficile…)
►
Femme enceinte
(préparation du bassin à l’accouchement, maux de dos pendant la
grossesse, …)
►
Tendinite
(épaule, poignet, périarthrite scapulo-humérale …)
►
Arthrose
(afin de limiter son évolution)
►
Maux de dos : cervicalgie, dorsalgie, lombalgie
(lumbago, torticolis, trapèzalgie...)
►
Sciatique, cruralgie, névralgie cervico-brachiale,
…
►
Troubles digestifs
(ballonnements, constipation, diarrhée, nausées, remontées acides (RGO),...)
►
Stress et ses conséquences
(sensation d’oppression, « nœud à l’estomac », fatigue, trouble du
sommeil, irritabilité...)
►
Séquelles d’accident
(coup, choc, entorses, accidents de voiture, coup du lapin…)
►
Suivi du sportif
(Redonner mobilité articulaire et ajustement musculaire afin
d’améliorer le geste sportif et prévenir la blessure)
►
Urgences du sportif
(entorses bénignes, contractures, blocage myo-squelettique
post-traumatique)
|
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Le terme « pédiatrie » en ostéopathie concerne les enfants depuis
leur naissance jusqu’au début de leur adolescence, cependant nous
allons ici particulièrement nous préoccuper de l’intérêt de
l’ostéopathie pendant les premiers mois après l’accouchement.
Sachez tout d’abord qu’à la naissance, le nouveau né, a déjà une
petite histoire : sa vie intra-utérine. En effet, pendant sa
croissance in utero il aura déjà été soumis à plus ou moins de
contraintes selon le déroulement de la grossesse et de
l’accouchement.
Les contraintes peuvent être de plusieurs natures : maladies
maternelles, chutes, chocs, stress, angoisses, contrariétés, peurs,
prises de médicaments, grossesse gémellaire, etc…
Toute affection touchant la mère pendant sa grossesse peut
potentiellement avoir des répercussions, par voie hormonale ou
physique, sur ce petit être en croissance. En effet, comme nous
l’avons abordé sur la partie « femme enceinte », les répercussions
de chaque maux de la maman peuvent s’inscrire dans les tissus du
bébé et peuvent déjà, sans compter les traumatismes de
l’accouchement, s’exprimer après la naissance par des dysfonctions
tissulaires, des déformations d’origines in utéro (crânienne ou des
membres) et donner des troubles tels que nous les verrons
ci-dessous.
L’accouchement est, même lorsqu’il se passe à priori très bien (sans
césarienne, sans forceps, ni autres appareils d’extraction),
pourvoyeur de dysfonctions à différents niveaux : tissulaires,
articulaires et/ou « suturaires ».
En effet, les pressions exercées par les contractions utérines
s’opposant à la résistance en ouverture du col de l’utérus,
impliquent de très fortes contraintes en compression sur le crâne du
nouveau né. Rassurons les mamans, le crâne des nouveaux nés est
physiologiquement prévu pour supporter toutes ces contraintes pour
ne pas léser de structure.
Cependant, les compressions sur les plaques osseuses du crâne du
nouveau né, sont bien présentes, et même si il n’y a aucune lésion
apparente, ces sutures encore cartilagineuses (fontanelles) sont
comprimées ce qui peut engendrer de minimes irritations sur certains
nerfs et tissus et causer dans les semaines et mois suivant
l’accouchement, des troubles tels que :
►
Hyperactivité
►
Sommeil réduit
►
Pleurs inexpliqués
►
Coliques
►
Reflux
►
Torticolis
du nouveau né
►
Plagiocéphalies
(tête non symétrique du bébé)
Ainsi, l’intérêt de l’ostéopathie dans les premiers mois de la vie,
consiste à diminuer les contraintes subites pendant l’accouchement
et permet d’éviter d’une part, tout un ensemble de trouble
comportemental et digestif, et d’autre part pour faire en sorte que
la croissance s’effectue, tout comme le fait un plant de tomate avec
son tuteur, par une croissance harmonieuse et la plus symétrique.
Quand doit-on amener son enfant chez l’Ostéopathe ?
►
Travail trop long
(supérieur à 6h)
►
Utilisation de matériel d’extraction (forceps, ventouse) ► Césarienne :en effet, si le bébé n’a pas subi de compression lors de l’accouchement, la césarienne à moins que celle-ci soit prévue, se fait toujours en urgence face à un imprévu ce qui implique pour l’enfant des contraintes en amont de la césarienne pendant la grossesse
►
Tous les troubles cités précédemment
►
En bilan (même si l’accouchement n’a pas été long, il est
toujours nécessaire d’effectuer un bilan afin d’évaluer les
contraintes tissulaires subies pendant la grossesse et
l’accouchement)
Femme enceinte
Ensuite, et c’est ici que l’ostéopathie obstétrique prend tout son
sens, le travail que nous venons d’exposer ci-dessus va permettre
également au fœtus et donc au futur bébé de se développer dans un
environnement moins pollué par les douleurs et le stress de la
future maman. En effet, si le fœtus peut entendre la musique vers le
5ème mois il peut, plus tôt et tout au long de la
grossesse, sentir aussi bien de manière hormonale que mécanique les
plaintes du corps de sa maman : douleurs, inconforts vertébraux,
stress, troubles digestifs. Toutes ces plaintes se répercutent sur
l’état de tonicité de l’utérus, et donc directement sur l’espace du
bébé dans le ventre de sa mère. Cette tonicité de l’utérus peut
entraîner : des difficultés de retournement du fœtus et donc
favoriser une présentation en siège, des contraintes sur le
squelette du fœtus en développement (compressions dans les derniers
mois de la tête du bébé ou de ses membres sur des structures
saillantes du cadre osseux maternel) ce qui peut aboutir à des
déformations présentes dès la naissance (sur les pieds, le crâne,…).
Egalement, cet inconfort du fœtus pendant la grossesse, peut se
répercuter sur son futur état de stress et d’activité lorsqu’il sera
nouveau né mais aussi lorsqu’il sera adulte.
Le confort de la future mère durant la grossesse, la préparation du
bassin maternel à l’accouchement et le confort du futur bébé dans le
ventre de sa maman, sont les 3 principaux et importants intérêts de
l’ostéopathie chez la femme enceinte. Pour davantage d’informations
n’hésitez pas à contacter votre ostéopathe.
Après l’accouchement et la grossesse c’est le nouveau né qui va
avoir besoin des services de l’ostéopathe (cf. indication
pédiatrique).
On distingue tout d'abord 2 grands types de maux de tête:
►
Les migraines peuvent être classifiées selon deux grandes
origines :
►Les céphalées de tension sont souvent dues à des
déséquilibres musculaires et articulaires du rachis cervical,
eux-mêmes provoqués par des déséquilibres musculaires et
articulaires à distance c'est-à-dire provenant d’autres endroits
de votre corps.
Tendinite
Le milieu médical et paramédical a tendance à élargir ce terme pour
toute douleur musculaire croissante qui devient chronique (> 3
semaines) et dont la contraction contre résistance du muscle
reproduit la douleur concernée.
L’inflammation peut concerner différentes parties d’un muscle, le
corps du muscle, l’enveloppe, le tendon, l’insertion de ce tendon au
périoste mais peut également concerner une bourse séreuse permettant
le glissement d’un muscle ou d’un tendon avec le minimum de
frottement, qui sera nommée plus justement bursite.
Une tendinite peut avoir de multiples causes qui peuvent être plus
ou moins corrélées entre elles.
Nous ne développerons pas ici les tendinites d’origines
inflammatoires rhumatismales, car ne relèvent pas en général d’un
déséquilibre mécanique mais plutôt d’un déséquilibre cellulaire
d’origine auto-immun.
Facteurs favorisants de la tendinite:
►
Frottements
tendineux contre relief osseux, ligament ou contre autre muscle. Ces
frottements pouvant être expliqués, la plupart du temps, par ce qui
suit à savoir la perte partielle ou totale de la fonction de
glissement d’une bourse séreuse.
►
Traumatisme
d’un tendon (écrasement par coup par exemple)
►
Sur-sollicitation
d’un tendon :
Par répétition exagérée d’un geste ou mouvement
Par raccourcissement excessif d’un muscle (absence d’étirement) qui
crée par traction excessive des microlésions tendineuses qui
entraînent progressivement par processus physiologique :
l’inflammation du tendon.
►
Déshydratation :
le corps étant composé à plus de 60% d’eau, lorsque la perte n’est
pas compensée par l’apport ce sont à la longue les tissus comme les
bourses séreuses qui manifestent en premier les conséquences d’un
manque d’hydratation, par diminution de leur volume aqueux, ce qui
se traduit par la diminution de leur rôle anti-frottement et donc
l’inflammation de la partie qui subit les frottements (tendons,
enveloppe musculaire et bourse séreuse elle-même).
Les facteurs aboutissant à l’inflammation étant explicités, il faut
maintenant comprendre le corps comme une mécanique
dont toutes les articulations, tous les muscles, fonctionnent selon
des axes bien précis déterminés par la morphologie de
l’individu.
Aucun humain n’est symétrique et pourtant la proportion de tendinite
est très faible au regard du nombre d’être humain.
Ceci implique que l’orthogonalité et la symétrie chez l’être humain
n’est pas synonyme de mécanique parfaite. De même, chaque patient
souffrant d’une tendinite n’est pas non plus obligatoirement
déshydraté.
La mise en place d’une tendinite parait donc être l’expression d’une
perturbation de la mécanique du corps humain vis-à-vis
de sa morphologie. Où suite à un traumatisme, à une
attitude posturale vicieuse de travail ou de repos, donne
naissance à un déséquilibre musculaire plaçant une ou
plusieurs articulations de telle sorte que les tendons et muscles ne
suivent plus les axes optimums de chaque morphologie.
Il peut cependant exister des morphologies plus enclines à favoriser
des tendinites que d’autres.
Le rôle de l’ostéopathe va donc consister à faire en sorte
que le corps du patient souffrant de tendinite, puisse voir ses
tensions musculaires rééquilibrées en travaillant sur les
répercussions musculaires viscérales et articulaires d’un
traumatisme, d’une posture vicieuse ou d’une toute autre cause.
Pour ce faire, l’ostéopathe devra investiguer :
►
Le système articulaire à la recherche de restriction de mobilité,
►
Le système musculaire à la recherche de contracture,
►
Le système viscéral à la recherche de tension favorisant des
déséquilibres myo-squelettiques.
►
Expliquant encore une fois la prise en charge globale du corps en
ostéopathie.
Le syndrome du canal carpien se caractérise par l’apparition répétée
voir continue de fourmillements dans les trois premiers doigts de la
main avec une diminution de force au niveau de la pince pouce index.
Ce syndrome apparait lorsque le nerf médian est irrité.
Les activités professionnelles les plus incriminées à ce genre
d’affection sont les travaux manuels tels que la maçonnerie, la
coiffure, la dactylographie ou tout autre activité sollicitant de
manière répétée et quotidienne les poignets.
Selon le stade et la localisation de l’irritation de ce nerf
l’ostéopathie peut diminuer voire éliminer les symptômes.
Niveaux d’irritation du nerf :
►
Au niveau du canal carpien (face antérieure du poignet),
►
Au niveau de l’aisselle et
►
Au niveau du rachis cervical (racines et tronc nerveux).
L’irritation du nerf est la plus critique au niveau du canal carpien
où l’opération chirurgicale s’effectue. Il s’agit à ce niveau d’une
diminution progressive du « tunnel » dans lequel passent le nerf
médian, les tendons des muscles fléchisseurs des doigts ainsi que
leur gaine. Cette diminution du tunnel est le plus souvent due à des
phénomènes d’irritation et d’inflammation qui vont faire augmenter
de volume les tissus contenus dans ce canal qui est rendu quasi
inextensible par un fascia: le « rétinaculum des muscles
fléchisseurs des doigts » qui va contribuer à ce cercle vicieux de
l’inflammation au fur et à mesure que l’inflammation à l’intérieur
augmente.
Intervention ostéopathique :
Le but du traitement va être, en prévention ou à l’apparition des
tous premiers signes, de libérer les articulations du carpe et
diminuer les tensions dans les muscles fléchisseurs des doigts afin
d’éviter la mise en place d’une sur sollicitation et donc d’une
inflammation de ces tendons.
Ensuite il s’agira de libérer les autres zones où le nerf peut être
irrité à savoir dans l’aisselle et au niveau du rachis cervical.
La prévention et la prise en charge précoce ostéopathique de ces
premiers signes afin d’éviter « l’escalade inflammatoire » est
primordiale si l'on veut éviter la mise en place à long terme de ce
syndrome du canal carpien nécessitant le plus souvent une
intervention chirurgicale.
Il convient donc pour tous ceux dont le métier favorise cette
pathologie, d’effectuer chaque année en prévention, un bilan
ostéopathique et un travail spécifique sur les zones incriminées
dans cette pathologie.
L’arthrose correspond à une usure du cartilage au niveau d’une
articulation quelle qu’elle soit. Si l’Ostéopathie ne peut enlever
l’arthrose qui s’est déjà installée, elle peut limiter son
aggravation ou prévenir sa mise en place lorsqu’elle n’est pas
encore totalement installée.
Pour comprendre le mécanisme de mise en place de l’arthrose, il faut
avoir l’image du papier de verre, qui selon la force qu’on applique
sur la surface à poncer détermine la quantité de matière enlevée à
chaque passage. Plus on appuie en ponçant plus cela est efficace et
donc plus il y a de matière qui est enlevée. C’est donc l’inverse
qui va nous intéresser, à savoir, faire en sorte que les pressions
sur les surfaces articulaires soient moindres.
Facteurs favorisant l’arthrose :
►
La pesanteur :
le corps est soumis physiquement à la pesanteur, de ce fait les
articulations qui nous permettent de nous tenir debout ou assis, se
mettent en compression. A chaque fois que nous marchons ou que nous
faisons un mouvement, les articulations qui se trouvent en
compression (rachis, articulations des membres inférieurs) vont
avoir tendance à réaliser des frottements au niveau de leur
cartilage.
Heureusement le corps humain est bien fait, chaque articulation
permet, lorsqu’il n’y a pas de blocage, de réaliser leurs mouvements
avec le moins de frottements possible.
►
Les « contractures » musculaires :
Toujours au niveau des articulations, lorsqu’il existe des
antécédents de traumatismes, accident de voiture, mauvaise posture
au travail, des mouvements répétés, etc. Cela entraîne des réactions
du système musculaire, qui par réflexe de défense après un
traumatisme ou par adaptation face à une mauvaise posture, va se
contracturer et par conséquent se raccourcir. C’est à cause de ces
raccourcissements musculaires, que les surfaces articulaires des
articulations soumises à ces contractures, s’usent plus vite que si
elles n’étaient pas soumises à des compressions causées par les
muscles raccourcis.
►
Sur-sollicitation articulaire :
Au niveau du rachis, les vertèbres sont empilées les unes sur les
autres. Chaque type de vertèbres possède un rôle précis. Les
vertèbres dorsales assurent physiologiquement la rotation du tronc,
les vertèbres cervicales assurent la rotation de la tête et les
vertèbres lombaires assurent les inclinaisons latérales et très peu
de rotation.
Lorsque plusieurs vertèbres dorsales sont bloquées et ne remplissent
donc plus leur rôle de rotation du tronc, ce sont dans un premier
temps les autres vertèbres dorsales qui ne sont pas bloquées qui
vont assurer alors la rotation du tronc. Si l’amplitude demandée par
le mouvement du patient est trop importante ce seront les vertèbres
du dessous, les vertèbres lombaires qui seront sollicitées en
rotation. Or, les vertèbres lombaires ne sont pas faites pour
réaliser de la rotation.
►
Mauvais positionnement articulaire :
après un traumatisme physique ou à la suite de l’installation d’un
déséquilibre musculaire trop important au niveau d’une articulation,
le fonctionnement de cette dernière peut être rendu moins
physiologique et entrainer des sur pressions à des endroits précis
de l’articulation qui dépendent de la mauvaise position articulaire
en question et qui irritent et inflamment le cartilage sur
sollicité. Ainsi à plus ou moins long terme cela crée une usure du
cartilage articulaire et donc de l’arthrose.
S'il y a un blocage articulaire au niveau du rachis, ce sont les
vertèbres saines qui vont compenser le déficit de mouvement de leurs
voisines « bloquées ». De ce fait elles seront obligées, pour
réaliser un même mouvement, de se mouvoir davantage par rapport à
une situation où toutes les vertèbres seraient saines sans blocage.
Ce sont donc les vertèbres saines qui sont davantage sollicitées et
qui subissent une sur-sollicitation articulaire. Et donc tout
comme lorsque l’on augmente les va-et-vient du ponçage, l’usure est
plus rapide !
L’arthrose précoce se met en place par l’addition de ces trois
facteurs.
Nous ne parlons volontairement pas ici, des arthroses précoces dues
à des anomalies articulaires congénitales, comme des luxations
congénitales de hanche, anomalie de charnière lombo-sacrée etc.
L’ostéopathie va donc chercher, d’une part à redonner la mobilité à
toutes les articulations du corps afin d’éviter toute
sur-sollicitation articulaire qui use le cartilage.
D’autre part elle va chercher à diminuer les raccourcissements
musculaires qui se superposent et se surajoutent à l’action
compressive de la pesanteur et usante.
Indications à la consultation :
►
Toute personne > 40 ans afin de diminuer au maximum les facteurs
mécaniques favorisant l’arthrose.
►
Toute personne en prévention.
Notons que le travail spécifique à l’arthrose, apporte en plus de la
« prévention anti-arthrose » un confort de vie supplémentaire, en
diminuant les douleurs et gênes quotidiennes et en redonnant une
mobilité agréable des articulations contribuant à diminuer la
fatigue quotidienne. En effet, plus il y a de résistance aux
mouvements (raccourcissements musculaires et blocages articulaires),
plus le corps doit lutter pour réaliser les mouvements de la vie
quotidienne et donc plus cela contribue à la sensation de fatigue en
fin de journée. Ce travail ostéopathique vous permet ainsi de vous
sentir moins fatigué et de profiter davantage de vos journées.
Maux de dos : Cervicalgie,
dorsalgie, lombalgie
La colonne vertébrale est l’axe central du corps et c’est ce qui lui
vaut par conséquent la lourde tâche de supporter de multiples
contraintes physiques provenant des pieds, de la tête, des membres
supérieurs et des multiples postures et mouvements que l’on doit
réaliser quotidiennement. Tout ceci met en jeux pour cela de
multiples chaînes musculaires permettant de nous mouvoir et
demandant à la colonne vertébrale d’être à la fois souple et
résistante.
Dans les troubles que nous tentons d’expliquer, nous retrouvons en
majorité des déséquilibres de tension musculaire entre les
différents groupes de muscles du corps. Ainsi, afin de rester en
équilibre debout, ces tensions « asymétriques » vont engendrer des
sur-sollicitations sur certains muscles, qui peuvent au bout d’un
certain temps être la cible d’une réaction inflammatoire et rendre
douloureuse la région du dos concernée.
Les causes de ces déséquilibres sont multiples :
►
Tensions viscérales
►
Blocages articulaires
►
Mauvaises postures
►
Traumatismes physiques récents ou anciens
►
Activité physique mal adaptée, etc.
Ce qu’il faut savoir et c’est ce qui est le plus surprenant, c’est
que la zone douloureuse est très rarement le point de départ du
trouble (sauf dans les traumatismes directs). Les zones qui
entraînent les déséquilibres, à contrario, sont la plupart du temps
non ressenties consciemment par le patient en ne donnant que très
peu de gêne ou de douleur. Cependant lorsque l’on palpe ces zones
musculaires, aux tensions déséquilibrées, elles peuvent tout de même
paraître plus sensibles!
Pour conclure sur ces –algies, nous pouvons retenir qu’il s’agit la
plupart du temps de déséquilibres musculaires qui demandent une
contraction musculaire permanente pour maintenir un état d’équilibre
vertical avec pour conséquence de contraindre certaines
articulations à une physiologie qui n’est pas la leur. A la longue,
les éléments sur-sollicités (muscles et articulations) s’inflamment
et deviennent douloureux. L’ostéopathie intervient alors pour
trouver la cause de ces déséquilibres musculaires en travaillant sur
le système viscéral, articulaire, musculaire, crânien dans le but de
diminuer ces déséquilibres musculaires et ses sur-sollicitations qui
rendent la zone douloureuse.
Ces termes désignent l’irritation d’un ou de plusieurs nerfs, au
niveau de leur émergence rachidienne ou sur leur trajet. La
symptomatologie dépend des territoires qu’innerve le nerf irrité.
Les sciatiques complète
et incomplète
►
Sciatalgie complète :
il s’agira la plupart du temps de douleurs, brûlures et/ou
fourmillements sur le trajet partant de la fesse, de la partie
postérieure de la cuisse, qui descend dans le mollet et sur le coup
de pied ou sous la plante du pied.
Les causes peuvent ici être une compression d’origine radiculaire
avec hernie discale ou une importante irritation au niveau de la
fesse (assez rare pour une sciatalgie complète).
►
Sciatalgie incomplète :
il s’agira la plupart du temps d’une douleur dans la fesse qui
descend dans la partie postérieure de la cuisse et qui ne descend
pas plus bas que le genou. Il y a très rarement des fourmillements
ou des brûlures.
La cause est ici le plus souvent une irritation du nerf sciatique au
niveau fessier où ce dernier se retrouve pincé entre 2 muscles
profonds rotateurs externes de la hanche. Le travail de l’ostéopathe
est alors de diminuer les contraintes sur le nerf sciatique irrité
en travaillant sur le bassin et tout ce qui peut aboutir à une
sur-sollicitation de ces muscles qui le compriment (systèmes
viscéral, myofascial, articulaire, etc.) ce qui permet une
disparition très rapide des gênes et douleurs et très souvent même à
la fin du traitement.
►
Cruralgie,
se caractérise par une douleur, brûlure ou/et des fourmillements
dans le quadriceps (partie antérieure de la cuisse)
Elle est causée la plupart du temps par l’irritation du nerf fémoral
sur le trajet du nerf ou au niveau radiculaire par une hernie
discale. Le principe du travail ostéopathique va être dans le
premier cas de limiter toutes les contraintes mécaniques que subit
le nerf et qui peuvent être d’origines musculaires, viscérales ou/et
articulaires.
►
Névralgie cervico-brachiale,
se caractérise par des fourmillements dans l’épaule et le bras.
Encore une fois, il s’agit de l’irritation par compression mécanique
des nerfs issus des plexus cervical et brachial, par des muscles du
cou qui laissent passer entre eux les différents nerfs.
En conclusion, l’ostéopathe dispose avant tout de tests qui lui
permettent de faire la différence entre les cas suspects d’hernie
discale, demandant un examen médical complémentaire, et les autres
cas où il pourra agir en sécurité en travaillant sur les différents
systèmes (systèmes musculaire, viscéral, articulaire) qui engendrent
les compressions et les irritations de ces nerfs. L’ostéopathie
dispose ici d’un très fort taux de réussite hors hernie discale.
Lorsqu’il s’agit d’une hernie, le traitement est différent et vise à
diminuer les facteurs mécaniques qui entretiennent le mécanisme de
mise en place de l’hernie afin de diminuer l’inflammation sur la
racine et permettre un rétablissement plus rapide.
On entend par « troubles digestifs » en ostéopathie, tout ce qui est
d’ordre fonctionnel, c’est à dire les problèmes de digestion
difficile, de remontées acides, de troubles du transit (constipation
chronique ou certaines diarrhées chroniques), de ballonnements,
…etc.
Nous ne soignons pas les troubles d’ordre organique comme les
ulcères, maladie auto-immune de l’intestin, tumeurs, ou tout autre
pathologie organique qui doivent être impérativement pris en charge
par votre médecin généraliste et/ou votre médecin spécialiste.
Dans les troubles digestifs cités dans le premier paragraphe les
causes les plus fréquentes, sont des déséquilibres de tension
tissulaire au niveau des tissus qui rattachent vos intestins et
organes entre eux (épiploons, ligaments suspenseurs, …) ou cela peut
également provenir de troubles vertébraux qui, au niveau
dorso-lombaire, irritent le système nerveux « neurovégétatif »
(indépendant de la volonté) présent le long en avant de la colonne
vertébrale et qui a pour rôle de réguler les fonctions digestives
des organes et viscères. Ce sont ces troubles mécaniques, qu’ils
soient tissulaires ou vertébraux, qui entraînent le plus communément
ces maux. Egalement il peut y avoir une perturbation du muscle
principal de l’inspiration : le diaphragme, qui a pour particularité
lorsqu’il fonctionne bien, de réaliser bien sûr une inspiration
correcte mais également, de brasser les viscères et ainsi
accompagner et favoriser le péristaltisme intestinal.
Sachez aussi que si l’on peut soigner ces troubles digestifs et
permettre un meilleur confort physique et donc moral au quotidien,
le fait de traiter le système viscéral permet de libérer également
les tractions antérieures que celui-ci peut réaliser sur le
squelette via les insertions de son système ligamentaire suspenseur
sur les côtes, les vertèbres et qui se répercutent sur la ceinture
scapulaire, la colonne vertébrale pour causer des douleurs telles
que des cervicalgies, dorsalgies, périarthrites scapulo-humérales,
…etc. Il est donc très intéressant de signaler à votre ostéopathe
les éventuels troubles digestifs que vous pourriez avoir.
Une douleur articulaire se caractérise par le fait qu’elle est
provoquée lors de la mobilisation passive de l’articulation en
question et majorée en compression. Ces douleurs peuvent avoir
plusieurs causes, la première peut correspondre à l’usure du
cartilage de l’articulation qui vous fait mal, on parle dans ce cas
d’arthrose (cf. arthrose),
la seconde peut provenir du mauvais positionnement d’une
articulation consécutif soit à un traumatisme physique, soit à un
déséquilibre musculaire provenant d’un mouvement répété asymétrique
qui mal positionne une articulation et induit un fonctionnement
moins optimum vis-à-vis des glissements intra-articulaires de
l’articulation aboutissant au bout de quelques jours à quelques
semaines à l’inflammation du cartilage articulaire rendant
l’articulation douloureuse à la mobilisation.
Rappelons que l’arthrose (cf. arthrose)
provient d’une hyper-sollicitation articulaire (contracture des
muscles mono-articulaires) et d’autant plus lorsque cette
articulation qui est sur-sollicitée se trouve mal positionnée.
Les douleurs articulaires peuvent toucher n’importe quelle
articulation et selon le stade, peuvent correspondre soit à une
mauvaise position articulaire qui sera rapidement résolue par
l’ostéopathe et empêchera l’évolution précoce de cette articulation
vers l’arthrose, soit à une première manifestation d’arthrose,
objectivable radiologiquement. Dans les deux cas, il est important
de s’assurer du bon positionnement de l’articulation pour éviter
l’aggravation de l’état de la structure et l’augmentation de la
douleur.
Signe de douleur articulaire : douleurs à la mobilisation de
l’articulation douloureuse majorées par la compression et qui ne
cèdent qu’à l’arrêt du mouvement. Exemples : articulation de la
hanche pendant la marche ; flexion du bras contre résistance pour
l’articulation du coude, etc.
Remarque : le cartilage articulaire n’a pas la capacité de se
régénérer, il faut donc en prendre soin.
Le stress et l’anxiété ont pour conséquence de générer des tensions
musculaires à différents niveaux et notamment au niveau des muscles
respiratoires tels que le diaphragme, les abdominaux, les muscles
inspiratoires accessoires situés au niveau du cou (scalènes,
sterno-cléido-mastoïdien, etc.). Ces tensions musculaires
respiratoires vont avoir un impact sur le système viscéral abdominal
qui va se retrouver beaucoup moins brassé et moins mobilisé par le
diaphragme et la ceinture abdominale lors de la respiration. Ce
défaut de mobilité engendré par ce trouble respiratoire, qui est la
plupart du temps non identifié par le patient, crée ces tensions
viscérales (tensions des tissus entre chaque viscère) qui peuvent
s’exprimer fonctionnellement par des ballonnements, des douleurs
abdominales, des troubles du transit qui passent le plus souvent
comme de simple maux mais qui proviennent de ces diminutions de
brassage et de mobilité des viscères. Cependant cela ne s’arrête pas
là puisque chaque structure est reliée à une, voire plusieurs autres
structures, lorsqu’une subit une tension les autres en subissent
également et c’est ce qui peut donner des troubles à distance. Les
tensions viscérales associées aux tensions des muscles respiratoires
vont entraîner directement, via les insertions costales et
vertébrales de tous ces muscles respiratoires, un trouble de la
mécanique thoracique qui va directement se répercuter à celui de la
mécanique cervicale avec, en plus de ceux-là, toutes les
compensations musculaires que ces troubles mécaniques vont
engendrer…
Toutes ces tensions, qu’elles soient d’origines musculaires ou
viscérales, vont avoir une répercussion sur la posture en créant des
déséquilibres musculaires du corps tout entier qui vont d’une part,
entraîner des douleurs de type maux de dos, maux de tête ou autres
maux mais en plus de cela, entraîner une fatigue plus rapide du fait
des anormales et permanentes contractions musculaires qui en
résultent.
Toutes ces tensions musculaires au niveau respiratoire vont ainsi
rendre la respiration moins efficace et donner des sensations
d’oppression au niveau de la cage thoracique avec l’impression que
l’inspiration n’est pas efficace ni complète et nécessiter par
moment une grande inspiration comme un soupir. Ces sensations
désagréables d’oppression qui en découlent, vont entretenir le
phénomène de stress et constituer ainsi un cercle vicieux.
Chaque traumatisme physique même bénin, peut avoir des répercussions
à type de séquelles. Certes plus le traumatisme est important plus
nombreuses seront les séquelles, mais d’une manière générale tous
les traumatismes physiques ont pour point commun le fait de léser, à
différents degrés selon l’intensité du traumatisme, les tissus sous
jacents au point d’impact comme le derme, le fascia, le muscle, l’os
ou même les structures vasculaires et nerveuses.
La lésion d’un tissu engage automatiquement un processus de
cicatrisation et cela à n’importe quel niveau (os, derme, muscle,
ligament,…) Chaque cicatrisation se fait par du tissu cicatriciel
qui n’est pas tout à fait le même que celui qui a été lésé à savoir
qu’il est beaucoup moins élastique comme si l’objectif du corps en
faisant cela était de peut-être renforcer davantage la zone qui a
été lésée. Mais si le problème à l’endroit précis de la lésion est
en apparence résolu car il n’y a plus ni fracture, ni plaie ouverte,
ni déchirure musculaire ou autre, le processus de cicatrisation aura
involontairement fait naître d’autres petits problèmes…Il s’agira
d’adhérences tissulaires post traumatiques lorsqu’il s’agit d’un
tissu (muscle, derme, aponévrose) ou/et d’un cal osseux lorsqu’il y
a fracture.
Ces adhérences tissulaires vont réaliser des « points d’accroches »
dans la mécanique myo-squelettique (des muscles et du squelette),
les informations d’élasticité de la zone lésée vont être modifiées
et cette différence d’élasticité va se répercuter sur les structures
en relation avec la région traumatisée. Ainsi, cela modifie, de
manière nous pourrions dire presque infime, la mécanique du corps
mais qui ramené sur des mouvements répétés des dizaines de fois par
jour, se révélera très perturbateur pour la mécanique des
articulations, des tendons, des muscles et même des viscères.
Ainsi souvent à distance dans le temps, des maux tels que des
tendinites, des déchirures musculaires, de l’arthrose, différentes
gênes vont s’installer à distance de la zone anciennement
traumatisée et ne sera, par la médecine conventionnelle, jamais mis
en rapport avec ces anciennes lésions. C’est pour cela qu’en
ostéopathie nous travaillons assez souvent à distance des motifs de
plaintes afin de supprimer, ou tout au moins diminuer, les
adhérences qui perturbent la mécanique myo-squelettique du corps et
qui aboutissent à vos plaintes.
Les signes qui doivent vous interpeller et vous inciter à
consulter sont toutes les gênes qui peuvent apparaître telles des
tendinites, des maux de tête, des crampes ou des sensations de
déséquilibre postural ou encore toutes douleurs ou gêne qu’importe
l’endroit. Tout déséquilibre de tension au niveau des chaînes
musculaires ou chaînes fasciales sont susceptibles d’entraîner des
douleurs à tout endroit du corps.
Le suivi ostéopathique du sportif consiste à prévenir des blessures
mais aussi à veiller qu’aucune perturbation musculaire et/ou
mécanique ne vienne entraver la performance sportive.
Tout en respectant les spécificités morphologiques que réclame le
sport pratiqué, le suivi ostéopathique a pour but d’équilibrer les
tensions musculaires et assure la conservation nécessaire
d'une bonne mobilité des articulations du corps. Cela permet ainsi
au sportif de s’entrainer dans de meilleures conditions,
d’améliorer son geste sportif, de renforcer son mental pour enfin
augmenter la performance sportive.
Vous pouvez obtenir davantage d’informations sur le dossier Ostéopathie
et Sport.
Le moindre traumatisme chez le sportif, contracture, claquage,
entorse bénigne ou « blocage » myo-squelettique avant une
compétition ou un match ou pendant une période d’affûtage peut être
considéré (pour le sportif compétiteur) comme une urgence
ostéopathique. Nous employons le terme « urgence » dans la mesure où
il est très bénéfique pour le sportif d’être pris en charge le plus
rapidement après le traumatisme afin d’immobiliser le moins de temps
possible, permettre la reprise de l’entrainement (en sécurité) la
plus rapide et ainsi, retarder le moins possible la phase
d’entraînement dans laquelle se trouve le sportif.
Attention il ne s’agit pas ici d’urgences médico-chirurgicales avec
blessures graves, mais de contusions, entorses bénignes (sans
fracture ni arrachement ligamentaire) qui sans traitement
ostéopathique nécessitent en général une quinzaine de jours contre
quelques jours lorsqu’il y a une prise en charge ostéopathique.
Le traitement ostéopathique concrètement consiste à contrer les
réactions réflexes de l’organisme (contractures, inflammations,
gonflements,…) qui freinent la reprise de l’entraînement parce
qu’ils entrainent des tensions supplémentaires sur la ou les
structures lésées. En effet prenons l’exemple des contractures
réflexes (entorse et traumatisme) celles-ci apparaissent à proximité
de la structure tissulaire lésée, liées au faux mouvement d’une
articulation (entorses) ou à cause d’un traumatisme, réalisent sur
la structure lésée des tensions permanentes d’étirement qui freinent
la cicatrisation du ligament ou du tissu traumatisé. De même le
gonflement d’une articulation par du liquide synovial, hormis
lorsqu’il s’agit d’un hématome intra-capsulaire signant une gravité
plus importante, crée davantage de tension au niveau de la capsule
de l’articulation qui se transmet alors, par là même, au niveau des
ligaments maintenant l’articulation. (Rappel : les ligaments sont
des épaississements de la capsule articulaire) L’ostéopathie intervient donc également en urgence dans le suivi du sportif, non pas cette fois-ci en prévention mais, dans le but d’accélérer la cicatrisation et la reprise de l’entraînement en vue de compétitions. |
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