Julie POLY
Ostéopathe D.O

Diplômée de l'Institut Supérieur
 d'Ostéopathie de Lille

Consultations sur rendez-vous au cabinet :


         ▪ Lundi au vendredi : 8h - 20h
         ▪ Samedi : 9h - 12h30
       

Prendre RDV  
23 rue Jean-Jaurès
59178 Hasnon


- : osteo.JuliePoly@gmail.com

( : 07 70 40 05 25       

Accueil

Quand consulter ?

Tarifs &
    
Remboursement

L'ostéopathie et le...
      ▪ Nouveau-né
      ▪ Grossesse
      ▪ Enfant
      ▪ Mal de dos
      ▪ Senior
      ▪ Sportif
      ▪ Travail

Déroulement d'une
    
séance

Le Cabinet

Prendre RDV



L'ostéopathie s'adresse à toute personne quelque soit son âge :
        Nouveaux-nés aprés l'accouchement,
        Femmes enceintes,
        Adultes,
        Enfants,
        Sportifs,
        Seniors.

                             

                              Indications de l'Ostéopathie

Pédiatrie (lors d'accouchement prématuré, extraction instrumentale, Travail long > 6h, crâne déformé, RGO

         persistant du nourrisson, hyperactivité, coliques du nourrisson, sommeil difficile…)

Femme enceinte (préparation du bassin à l’accouchement, maux de dos pendant la grossesse, …)

Maux de tête (céphalées de tension, migraines, céphalées d’Arnold)

Tendinite (épaule, poignet, périarthrite scapulo-humérale …)

Syndrome du canal carpien

Arthrose (afin de limiter son évolution)

Maux de dos : cervicalgie, dorsalgie, lombalgie (lumbago, torticolis, trapèzalgie...)

Sciatique, cruralgie, névralgie cervico-brachiale,

Troubles digestifs (ballonnements, constipation, diarrhée, nausées, remontées acides (RGO),...)

Troubles du sommeil

Douleur articulaire

Douleur ou craquement de la mâchoire

Stress et ses conséquences (sensation d’oppression, « nœud à l’estomac », fatigue, trouble du sommeil, irritabilité...)

Séquelles d’accident (coup, choc, entorses, accidents de voiture, coup du lapin…)

Suivi du sportif (Redonner mobilité articulaire et ajustement musculaire afin d’améliorer le geste sportif et prévenir la blessure)

Urgences du sportif (entorses bénignes, contractures, blocage myo-squelettique post-traumatique)

 


N'hésitez pas à me contacter si vous avez des questions   -






 

 

________________________________________________
            
Quelles sont les causes de ces maux e
t comment l'ostéopathie peut-elle les traiter ?


Pédiatrie

Le terme « pédiatrie » en ostéopathie concerne les enfants depuis leur naissance jusqu’au début de leur adolescence, cependant nous allons ici particulièrement nous préoccuper de l’intérêt de l’ostéopathie pendant les premiers mois après l’accouchement.

Sachez tout d’abord qu’à la naissance, le nouveau né, a déjà une petite histoire : sa vie intra-utérine. En effet, pendant sa croissance in utero il aura déjà été soumis à plus ou moins de contraintes selon le déroulement de la grossesse et de l’accouchement.

Les contraintes peuvent être de plusieurs natures : maladies maternelles, chutes, chocs, stress, angoisses, contrariétés, peurs, prises de médicaments, grossesse gémellaire, etc…

Toute affection touchant la mère pendant sa grossesse peut potentiellement avoir des répercussions, par voie hormonale ou physique, sur ce petit être en croissance. En effet, comme nous l’avons abordé sur la partie « femme enceinte », les répercussions de chaque maux de la maman peuvent s’inscrire dans les tissus du bébé et peuvent déjà, sans compter les traumatismes de l’accouchement, s’exprimer après la naissance par des dysfonctions tissulaires, des déformations d’origines in utéro (crânienne ou des membres) et donner des troubles tels que nous les verrons ci-dessous.

L’accouchement est, même lorsqu’il se passe à priori très bien (sans césarienne, sans forceps, ni autres appareils d’extraction), pourvoyeur de dysfonctions à différents niveaux : tissulaires, articulaires et/ou « suturaires ».

En effet, les pressions exercées par les contractions utérines s’opposant à la résistance en ouverture du col de l’utérus, impliquent de très fortes contraintes en compression sur le crâne du nouveau né. Rassurons les mamans, le crâne des nouveaux nés est physiologiquement prévu pour supporter toutes ces contraintes pour ne pas léser de structure.

Cependant, les compressions sur les plaques osseuses du crâne du nouveau né, sont bien présentes, et même si il n’y a aucune lésion apparente, ces sutures encore cartilagineuses (fontanelles) sont comprimées ce qui peut engendrer de minimes irritations sur certains nerfs et tissus et causer dans les semaines et mois suivant l’accouchement, des troubles tels que :

   ► Hyperactivité

   ► Sommeil réduit

   ► Pleurs inexpliqués

   ► Coliques

   ► Reflux

   ► Torticolis du nouveau né

   ► Plagiocéphalies (tête non symétrique du bébé)

 

Ainsi, l’intérêt de l’ostéopathie dans les premiers mois de la vie, consiste à diminuer les contraintes subites pendant l’accouchement et permet d’éviter d’une part, tout un ensemble de trouble comportemental et digestif, et d’autre part pour faire en sorte que la croissance s’effectue, tout comme le fait un plant de tomate avec son tuteur, par une croissance harmonieuse et la plus symétrique.

 

Quand doit-on amener son enfant chez l’Ostéopathe ?

   ► Travail trop long (supérieur à 6h)

   ► Utilisation de matériel d’extraction (forceps, ventouse)

   ► Césarienne :en effet, si le bébé n’a pas subi de compression lors de l’accouchement, la césarienne à moins que celle-ci soit prévue, se fait toujours en urgence face à un imprévu ce qui implique pour l’enfant des contraintes en amont de la césarienne pendant la grossesse

   ► Tous les troubles cités précédemment

   ► En bilan (même si l’accouchement n’a pas été long, il est toujours nécessaire d’effectuer un bilan afin d’évaluer les contraintes tissulaires subies pendant la grossesse et l’accouchement)


Femme enceinte
L’ostéopathie intervient chez la femme enceinte pour trois principales et importantes raisons. D’une part pour le confort de la future maman en la soulageant des maux de la grossesse tels que les maux de dos, les sciatiques, les troubles digestifs. D’autre part en vu du futur accouchement, en veillant à ce que le bassin maternel soit le plus libre possible, en s’assurant que la mobilité du sacrum entre les deux iliaques soit optimum afin de faciliter le passage du bébé dans la filière pelvienne. Ceci permet lors de l’accouchement de diminuer le temps de travail ainsi que les contraintes du cadre osseux pelvien maternel sur le crâne du bébé.  

Ensuite, et c’est ici que l’ostéopathie obstétrique prend tout son sens, le travail que nous venons d’exposer ci-dessus va permettre également au fœtus et donc au futur bébé de se développer dans un environnement moins pollué par les douleurs et le stress de la future maman. En effet, si le fœtus peut entendre la musique vers le 5ème mois il peut, plus tôt et tout au long de la grossesse, sentir aussi bien de manière hormonale que mécanique les plaintes du corps de sa maman : douleurs, inconforts vertébraux, stress, troubles digestifs. Toutes ces plaintes se répercutent sur l’état de tonicité de l’utérus, et donc directement sur l’espace du bébé dans le ventre de sa mère. Cette tonicité de l’utérus peut entraîner : des difficultés de retournement du fœtus et donc favoriser une présentation en siège, des contraintes sur le squelette du fœtus en développement (compressions dans les derniers mois de la tête du bébé ou de ses membres sur des structures saillantes du cadre osseux maternel) ce qui peut aboutir à des déformations présentes dès la naissance (sur les pieds, le crâne,…). Egalement, cet inconfort du fœtus pendant la grossesse, peut se répercuter sur son futur état de stress et d’activité lorsqu’il sera nouveau né mais aussi lorsqu’il sera adulte.

Le confort de la future mère durant la grossesse, la préparation du bassin maternel à l’accouchement et le confort du futur bébé dans le ventre de sa maman, sont les 3 principaux et importants intérêts de l’ostéopathie chez la femme enceinte. Pour davantage d’informations n’hésitez pas à contacter votre ostéopathe.

Après l’accouchement et la grossesse c’est le nouveau né qui va avoir besoin des services de l’ostéopathe (cf. indication pédiatrique).


Maux de tête 

On distingue tout d'abord 2 grands types de maux de tête:
   - les migraines (maux de tête pulsatiles)
   - les céphalées de tension (maux tête avec sensation d’étaux, non pulsatiles)

Les migraines peuvent être classifiées selon deux grandes origines :
Les migraines traumatiques sont celles pour lesquelles le taux de réussite de l’ostéopathie est très fort et en général, une à deux séances peuvent suffire à les soulager jusqu’à leur disparition complète ! Elles sont consécutives la plupart du temps à un accident de voiture, un choc sur la tête ou à un stress important. Ces migraines sont de loin les plus fréquentes dans notre société.
Les migraines familiales ont un taux de réussite moins important que les précédentes et peuvent nécessiter plusieurs séances. Chaque séance permet en général de soulager « la crise » migraineuse mais il est vrai que dans certains cas certaines migraines sévères (appelées parfois « migraines épileptiques »), seront soulagées uniquement par traitement médicamenteux spécifique (principes actifs proches de ceux soignant les crises d’épilepsies). Ces migraines sont les plus rares.

Il est donc intéressant, avant de suivre un traitement anti douleur banal et quelque soit la sévérité de votre migraine, de donner une chance à la prise en charge ostéopathique afin de vous éviter un traitement médicamenteux.
Les causes de ces migraines vont être sensiblement les mêmes que pour la céphalée de tension (cf. céphalées de tension).

►Les céphalées de tension sont souvent dues à des déséquilibres musculaires et articulaires du rachis cervical, eux-mêmes provoqués par des déséquilibres musculaires et articulaires à distance c'est-à-dire provenant d’autres endroits de votre corps.  Les origines sont le plus souvent dues à des compressions de la base du crâne sur les premières vertèbres cervicales qui sont provoquées par des raccourcissements des muscles postérieurs qui s’insèrent à la fois sur la ceinture scapulaire et sur la base du crâne. Ces raccourcissements peuvent être dus à des tensions viscérales qui par déséquilibres antérieurs sollicitent les muscles postérieurs afin de conserver un équilibre le plus vertical possible du corps. Egalement ils peuvent être dus à des blocages articulaires du rachis qui demandent une sur sollicitation d’autres muscles dans le but de réaliser des mouvements de la vie quotidienne.

►Les Céphalées d’Arnold sont caractérisées par une douleur en général d’une seule moitié du crâne avec un trajet d’arrière en avant et non pulsatile. Elle est due à l’irritation du nerf d’Arnold, entre la 1ère cervicale et la 2ème ou également entre les différents muscles de la base du crâne dans lesquels le nerf s’immisce pour innerver le cuir chevelu. Ainsi le traitement va être dans l’ensemble de diminuer les compressions sur ce nerf en diminuant les tensions musculaires postérieures avec le même raisonnement que pour la céphalée de tension, rechercher les causes aboutissant à la rétraction des muscles postérieurs du cou.

 

 Tendinite
La « tendinite » définit classiquement l’inflammation d’un tendon.

Le milieu médical et paramédical a tendance à élargir ce terme pour toute douleur musculaire croissante qui devient chronique (> 3 semaines) et dont la contraction contre résistance du muscle reproduit la douleur concernée.

L’inflammation peut concerner différentes parties d’un muscle, le corps du muscle, l’enveloppe, le tendon, l’insertion de ce tendon au périoste mais peut également concerner une bourse séreuse permettant le glissement d’un muscle ou d’un tendon avec le minimum de frottement, qui sera nommée plus justement bursite.

Une tendinite peut avoir de multiples causes qui peuvent être plus ou moins corrélées entre elles.

Nous ne développerons pas ici les tendinites d’origines inflammatoires rhumatismales, car ne relèvent pas en général d’un déséquilibre mécanique mais plutôt d’un déséquilibre cellulaire d’origine auto-immun.

 

Facteurs favorisants de la tendinite:

   ► Frottements tendineux contre relief osseux, ligament ou contre autre muscle. Ces frottements pouvant être expliqués, la plupart du temps, par ce qui suit à savoir la perte partielle ou totale de la fonction de glissement d’une bourse séreuse.

   ► Traumatisme d’un tendon (écrasement par coup par exemple)

   ► Sur-sollicitation d’un tendon :

         Par répétition exagérée d’un geste ou mouvement

         Par raccourcissement excessif d’un muscle (absence d’étirement) qui crée par traction excessive des microlésions tendineuses qui entraînent progressivement par processus physiologique : l’inflammation du tendon.

   ► Déshydratation : le corps étant composé à plus de 60% d’eau, lorsque la perte n’est pas compensée par l’apport ce sont à la longue les tissus comme les bourses séreuses qui manifestent en premier les conséquences d’un manque d’hydratation, par diminution de leur volume aqueux, ce qui se traduit par la diminution de leur rôle anti-frottement et donc l’inflammation de la partie qui subit les frottements (tendons, enveloppe musculaire et bourse séreuse elle-même).

 

Les facteurs aboutissant à l’inflammation étant explicités, il faut maintenant comprendre le corps comme une mécanique dont toutes les articulations, tous les muscles, fonctionnent selon des axes bien précis déterminés par la morphologie de l’individu.

Aucun humain n’est symétrique et pourtant la proportion de tendinite est très faible au regard du nombre d’être humain.

Ceci implique que l’orthogonalité et la symétrie chez l’être humain n’est pas synonyme de mécanique parfaite. De même, chaque patient souffrant d’une tendinite n’est pas non plus obligatoirement déshydraté.

 

La mise en place d’une tendinite parait donc être l’expression d’une perturbation de la mécanique du corps humain vis-à-vis de sa morphologie. Où suite à un traumatisme, à une attitude posturale vicieuse de travail ou de repos, donne naissance à un déséquilibre musculaire plaçant une ou plusieurs articulations de telle sorte que les tendons et muscles ne suivent plus les axes optimums de chaque morphologie.

Il peut cependant exister des morphologies plus enclines à favoriser des tendinites que d’autres.

 

Le rôle de l’ostéopathe va donc consister à faire en sorte que le corps du patient souffrant de tendinite, puisse voir ses tensions musculaires rééquilibrées en travaillant sur les répercussions musculaires viscérales et articulaires d’un traumatisme, d’une posture vicieuse ou d’une toute autre cause.

 

Pour ce faire, l’ostéopathe devra investiguer :

   ► Le système articulaire à la recherche de restriction de mobilité,

   ► Le système musculaire à la recherche de contracture,

   ► Le système viscéral à la recherche de tension favorisant des déséquilibres myo-squelettiques.

   ► Expliquant encore une fois la prise en charge globale du corps en ostéopathie.



Syndrome du canal carpien

Le syndrome du canal carpien se caractérise par l’apparition répétée voir continue de fourmillements dans les trois premiers doigts de la main avec une diminution de force au niveau de la pince pouce index.

Ce syndrome apparait lorsque le nerf médian est irrité.

Les activités professionnelles les plus incriminées à ce genre d’affection sont les travaux manuels tels que la maçonnerie, la coiffure, la dactylographie ou tout autre activité sollicitant de manière répétée et quotidienne les poignets.

Selon le stade et la localisation de l’irritation de ce nerf l’ostéopathie peut diminuer voire éliminer les symptômes.

Niveaux d’irritation du nerf :

   ► Au niveau du canal carpien (face antérieure du poignet),

   ► Au niveau de l’aisselle et

   ► Au niveau du rachis cervical (racines et tronc nerveux).

L’irritation du nerf est la plus critique au niveau du canal carpien où l’opération chirurgicale s’effectue. Il s’agit à ce niveau d’une diminution progressive du « tunnel » dans lequel passent le nerf médian, les tendons des muscles fléchisseurs des doigts ainsi que leur gaine. Cette diminution du tunnel est le plus souvent due à des phénomènes d’irritation et d’inflammation qui vont faire augmenter de volume les tissus contenus dans ce canal qui est rendu quasi inextensible par un fascia: le « rétinaculum des muscles fléchisseurs des doigts » qui va contribuer à ce cercle vicieux de l’inflammation au fur et à mesure que l’inflammation à l’intérieur augmente.

Intervention ostéopathique :

Le but du traitement va être, en prévention ou à l’apparition des tous premiers signes, de libérer les articulations du carpe et diminuer les tensions dans les muscles fléchisseurs des doigts afin d’éviter la mise en place d’une sur sollicitation et donc d’une inflammation de ces tendons.

Ensuite il s’agira de libérer les autres zones où le nerf peut être irrité à savoir dans l’aisselle et au niveau du rachis cervical.

La prévention et la prise en charge précoce ostéopathique de ces premiers signes afin d’éviter « l’escalade inflammatoire » est primordiale si l'on veut éviter la mise en place à long terme de ce syndrome du canal carpien nécessitant le plus souvent une intervention chirurgicale.

Il convient donc pour tous ceux dont le métier favorise cette pathologie, d’effectuer chaque année en prévention, un bilan ostéopathique et un travail spécifique sur les zones incriminées dans cette pathologie.



Arthrose

L’arthrose correspond à une usure du cartilage au niveau d’une articulation quelle qu’elle soit. Si l’Ostéopathie ne peut enlever l’arthrose qui s’est déjà installée, elle peut limiter son aggravation ou prévenir sa mise en place lorsqu’elle n’est pas encore totalement installée.

Pour comprendre le mécanisme de mise en place de l’arthrose, il faut avoir l’image du papier de verre, qui selon la force qu’on applique sur la surface à poncer détermine la quantité de matière enlevée à chaque passage. Plus on appuie en ponçant plus cela est efficace et donc plus il y a de matière qui est enlevée. C’est donc l’inverse qui va nous intéresser, à savoir, faire en sorte que les pressions sur les surfaces articulaires soient moindres.

Facteurs favorisant l’arthrose :

   ► La pesanteur : le corps est soumis physiquement à la pesanteur, de ce fait les articulations qui nous permettent de nous tenir debout ou assis, se mettent en compression. A chaque fois que nous marchons ou que nous faisons un mouvement, les articulations qui se trouvent en compression (rachis, articulations des membres inférieurs) vont avoir tendance à réaliser des frottements au niveau de leur cartilage.

Heureusement le corps humain est bien fait, chaque articulation permet, lorsqu’il n’y a pas de blocage, de réaliser leurs mouvements avec le moins de frottements possible.

   ► Les « contractures » musculaires : Toujours au niveau des articulations, lorsqu’il existe des antécédents de traumatismes, accident de voiture, mauvaise posture au travail, des mouvements répétés, etc. Cela entraîne des réactions du système musculaire, qui par réflexe de défense après un traumatisme ou par adaptation face à une mauvaise posture, va se contracturer et par conséquent se raccourcir. C’est à cause de ces raccourcissements musculaires, que les surfaces articulaires des articulations soumises à ces contractures, s’usent plus vite que si elles n’étaient pas soumises à des compressions causées par les muscles raccourcis.

   ► Sur-sollicitation articulaire : Au niveau du rachis, les vertèbres sont empilées les unes sur les autres. Chaque type de vertèbres possède un rôle précis. Les vertèbres dorsales assurent physiologiquement la rotation du tronc, les vertèbres cervicales assurent la rotation de la tête et les vertèbres lombaires assurent les inclinaisons latérales et très peu de rotation.

Lorsque plusieurs vertèbres dorsales sont bloquées et ne remplissent donc plus leur rôle de rotation du tronc, ce sont dans un premier temps les autres vertèbres dorsales qui ne sont pas bloquées qui vont assurer alors la rotation du tronc. Si l’amplitude demandée par le mouvement du patient est trop importante ce seront les vertèbres du dessous, les vertèbres lombaires qui seront sollicitées en rotation. Or, les vertèbres lombaires ne sont pas faites pour réaliser de la rotation.

   ► Mauvais positionnement articulaire : après un traumatisme physique ou à la suite de l’installation d’un déséquilibre musculaire trop important au niveau d’une articulation, le fonctionnement de cette dernière peut être rendu moins physiologique et entrainer des sur pressions à des endroits précis de l’articulation qui dépendent de la mauvaise position articulaire en question et qui irritent et inflamment le cartilage sur sollicité. Ainsi à plus ou moins long terme cela crée une usure du cartilage articulaire et donc de l’arthrose.

 

S'il y a un blocage articulaire au niveau du rachis, ce sont les vertèbres saines qui vont compenser le déficit de mouvement de leurs voisines « bloquées ». De ce fait elles seront obligées, pour réaliser un même mouvement, de se mouvoir davantage par rapport à une situation où toutes les vertèbres seraient saines sans blocage.

Ce sont donc les vertèbres saines qui sont davantage sollicitées et qui subissent une sur-sollicitation articulaire. Et donc tout comme lorsque l’on augmente les va-et-vient du ponçage, l’usure est plus rapide !  

L’arthrose précoce se met en place par l’addition de ces trois facteurs.

Nous ne parlons volontairement pas ici, des arthroses précoces dues à des anomalies articulaires congénitales, comme des luxations congénitales de hanche, anomalie de charnière lombo-sacrée etc.

L’ostéopathie va donc chercher, d’une part à redonner la mobilité à toutes les articulations du corps afin d’éviter toute sur-sollicitation articulaire qui use le cartilage.

D’autre part elle va chercher à diminuer les raccourcissements musculaires qui se superposent et se surajoutent à l’action compressive de la pesanteur et usante.

 

Indications à la consultation :

   ►  Toute personne > 40 ans afin de diminuer au maximum les facteurs mécaniques favorisant l’arthrose.

   ►  Toute personne en prévention.

Notons que le travail spécifique à l’arthrose, apporte en plus de la « prévention anti-arthrose » un confort de vie supplémentaire, en diminuant les douleurs et gênes quotidiennes et en redonnant une mobilité agréable des articulations contribuant à diminuer la fatigue quotidienne. En effet, plus il y a de résistance aux mouvements (raccourcissements musculaires et blocages articulaires), plus le corps doit lutter pour réaliser les mouvements de la vie quotidienne et donc plus cela contribue à la sensation de fatigue en fin de journée. Ce travail ostéopathique vous permet ainsi de vous sentir moins fatigué et de profiter davantage de vos journées.


 

Maux de dos : Cervicalgie, dorsalgie, lombalgie
Ces termes désignent l’affection aigue ou chronique de la région vertébrale concernée et sont la conséquence de multiples déséquilibres.

La colonne vertébrale est l’axe central du corps et c’est ce qui lui vaut par conséquent la lourde tâche de supporter de multiples contraintes physiques provenant des pieds, de la tête, des membres supérieurs et des multiples postures et mouvements que l’on doit réaliser quotidiennement. Tout ceci met en jeux pour cela de multiples chaînes musculaires permettant de nous mouvoir et demandant à la colonne vertébrale d’être à la fois souple et résistante.

Dans les troubles que nous tentons d’expliquer, nous retrouvons en majorité des déséquilibres de tension musculaire entre les différents groupes de muscles du corps. Ainsi, afin de rester en équilibre debout, ces tensions « asymétriques » vont engendrer des sur-sollicitations sur certains muscles, qui peuvent au bout d’un certain temps être la cible d’une réaction inflammatoire et rendre douloureuse la région du dos concernée.

Les causes de ces déséquilibres sont multiples :

   ► Tensions viscérales

   ►  Blocages articulaires

   ►  Mauvaises postures

   ► Traumatismes physiques récents ou anciens

   ► Activité physique mal adaptée, etc.

Ce qu’il faut savoir et c’est ce qui est le plus surprenant, c’est que la zone douloureuse est très rarement le point de départ du trouble (sauf dans les traumatismes directs). Les zones qui entraînent les déséquilibres, à contrario, sont la plupart du temps non ressenties consciemment par le patient en ne donnant que très peu de gêne ou de douleur. Cependant lorsque l’on palpe ces zones musculaires, aux tensions déséquilibrées, elles peuvent tout de même paraître plus sensibles!

Pour conclure sur ces –algies, nous pouvons retenir qu’il s’agit la plupart du temps de déséquilibres musculaires qui demandent une contraction musculaire permanente pour maintenir un état d’équilibre vertical avec pour conséquence de contraindre certaines articulations à une physiologie qui n’est pas la leur. A la longue, les éléments sur-sollicités (muscles et articulations) s’inflamment et deviennent douloureux. L’ostéopathie intervient alors pour trouver la cause de ces déséquilibres musculaires en travaillant sur le système viscéral, articulaire, musculaire, crânien dans le but de diminuer ces déséquilibres musculaires et ses sur-sollicitations qui rendent la zone douloureuse.
 



Sciatique, cruralgie, névralgie cervico-brachiale

Ces termes désignent l’irritation d’un ou de plusieurs nerfs, au niveau de leur émergence rachidienne ou sur leur trajet. La symptomatologie dépend des territoires qu’innerve le nerf irrité.

Les sciatiques complète et incomplète 

Sciatalgie complète : il s’agira la plupart du temps de douleurs, brûlures et/ou fourmillements sur le trajet partant de la fesse, de la partie postérieure de la cuisse, qui descend dans le mollet et sur le coup de pied ou sous la plante du pied.

Les causes peuvent ici être une compression d’origine radiculaire avec hernie discale ou une importante irritation au niveau de la fesse (assez rare pour une sciatalgie complète).

Sciatalgie incomplète : il s’agira la plupart du temps d’une douleur dans la fesse qui descend dans la partie postérieure de la cuisse et qui ne descend pas plus bas que le genou. Il y a très rarement des fourmillements ou des brûlures.

La cause est ici le plus souvent une irritation du nerf sciatique au niveau fessier où ce dernier se retrouve pincé entre 2 muscles profonds rotateurs externes de la hanche. Le travail de l’ostéopathe est alors de diminuer les contraintes sur le nerf sciatique irrité en travaillant sur le bassin et tout ce qui peut aboutir à une sur-sollicitation de ces muscles qui le compriment (systèmes viscéral, myofascial, articulaire, etc.) ce qui permet une disparition très rapide des gênes et douleurs et très souvent même à la fin du traitement.

Cruralgie, se caractérise par une douleur, brûlure ou/et des fourmillements dans le quadriceps (partie antérieure de la cuisse)

Elle est causée la plupart du temps par l’irritation du nerf fémoral sur le trajet du nerf ou au niveau radiculaire par une hernie discale. Le principe du travail ostéopathique va être dans le premier cas de limiter toutes les contraintes mécaniques que subit le nerf et qui peuvent être d’origines musculaires, viscérales ou/et articulaires.

Névralgie cervico-brachiale, se caractérise par des fourmillements dans l’épaule et le bras.

Encore une fois, il s’agit de l’irritation par compression mécanique des nerfs issus des plexus cervical et brachial, par des muscles du cou qui laissent passer entre eux les différents nerfs.

 

En conclusion, l’ostéopathe dispose avant tout de tests qui lui permettent de faire la différence entre les cas suspects d’hernie discale, demandant un examen médical complémentaire, et les autres cas où il pourra agir en sécurité en travaillant sur les différents systèmes (systèmes musculaire, viscéral, articulaire) qui engendrent les compressions et les irritations de ces nerfs. L’ostéopathie dispose ici d’un très fort taux de réussite hors hernie discale. Lorsqu’il s’agit d’une hernie, le traitement est différent et vise à diminuer les facteurs mécaniques qui entretiennent le mécanisme de mise en place de l’hernie afin de diminuer l’inflammation sur la racine et permettre un rétablissement plus rapide.

 

Troubles digestifs

On entend par « troubles digestifs » en ostéopathie, tout ce qui est d’ordre fonctionnel, c’est à dire les problèmes de digestion difficile, de remontées acides, de troubles du transit (constipation chronique ou certaines diarrhées chroniques), de ballonnements, …etc.

Nous ne soignons pas les troubles d’ordre organique comme les ulcères, maladie auto-immune de l’intestin, tumeurs, ou tout autre pathologie organique qui doivent être impérativement pris en charge par votre médecin généraliste et/ou votre médecin spécialiste.

Dans les troubles digestifs cités dans le premier paragraphe les causes les plus fréquentes, sont des déséquilibres de tension tissulaire au niveau des tissus qui rattachent vos intestins et organes entre eux (épiploons, ligaments suspenseurs, …) ou cela peut également provenir de troubles vertébraux qui, au niveau dorso-lombaire, irritent le système nerveux « neurovégétatif » (indépendant de la volonté) présent le long en avant de la colonne vertébrale et qui a pour rôle de réguler les fonctions digestives des organes et viscères. Ce sont ces troubles mécaniques, qu’ils soient tissulaires ou vertébraux, qui entraînent le plus communément ces maux. Egalement il peut y avoir une perturbation du muscle principal de l’inspiration : le diaphragme, qui a pour particularité lorsqu’il fonctionne bien, de réaliser bien sûr une inspiration correcte mais également, de brasser les viscères et ainsi accompagner et favoriser le péristaltisme intestinal.

Sachez aussi que si l’on peut soigner ces troubles digestifs et permettre un meilleur confort physique et donc moral au quotidien, le fait de traiter le système viscéral permet de libérer également les tractions antérieures que celui-ci peut réaliser sur le squelette via les insertions de son système ligamentaire suspenseur sur les côtes, les vertèbres et qui se répercutent sur la ceinture scapulaire, la colonne vertébrale pour causer des douleurs telles que des cervicalgies, dorsalgies, périarthrites scapulo-humérales, …etc. Il est donc très intéressant de signaler à votre ostéopathe les éventuels troubles digestifs que vous pourriez avoir.


Troubles du sommeil
Cela se manifeste par
La nuit

   ► Difficulté d'endormissement
   ► Réveil nocturne
   ► Réveil précoce
Le jour :
   ► Fatigue
   ► Somnolence
   ► Irritabilité
   ► Trouble de l'humeur




Douleur articulaire

Une douleur articulaire se caractérise par le fait qu’elle est provoquée lors de la mobilisation passive de l’articulation en question et majorée en compression. Ces douleurs peuvent avoir plusieurs causes, la première peut correspondre à l’usure du cartilage de l’articulation qui vous fait mal, on parle dans ce cas d’arthrose (cf. arthrose), la seconde peut provenir du mauvais positionnement d’une articulation consécutif soit à un traumatisme physique, soit à un déséquilibre musculaire provenant d’un mouvement répété asymétrique qui mal positionne une articulation et induit un fonctionnement moins optimum vis-à-vis des glissements intra-articulaires de l’articulation aboutissant au bout de quelques jours à quelques semaines à l’inflammation du cartilage articulaire rendant l’articulation douloureuse à la mobilisation.

Rappelons que l’arthrose (cf. arthrose) provient d’une hyper-sollicitation articulaire (contracture des muscles mono-articulaires) et d’autant plus lorsque cette articulation qui est sur-sollicitée se trouve mal positionnée.

Les douleurs articulaires peuvent toucher n’importe quelle articulation et selon le stade, peuvent correspondre soit à une mauvaise position articulaire qui sera rapidement résolue par l’ostéopathe et empêchera l’évolution précoce de cette articulation vers l’arthrose, soit à une première manifestation d’arthrose, objectivable radiologiquement. Dans les deux cas, il est important de s’assurer du bon positionnement de l’articulation pour éviter l’aggravation de l’état de la structure et l’augmentation de la douleur.

Signe de douleur articulaire : douleurs à la mobilisation de l’articulation douloureuse majorées par la compression et qui ne cèdent qu’à l’arrêt du mouvement. Exemples : articulation de la hanche pendant la marche ; flexion du bras contre résistance pour l’articulation du coude, etc.

Remarque : le cartilage articulaire n’a pas la capacité de se régénérer, il faut donc en prendre soin.


Stress et ses conséquences

Le stress et l’anxiété ont pour conséquence de générer des tensions musculaires à différents niveaux et notamment au niveau des muscles respiratoires tels que le diaphragme, les abdominaux, les muscles inspiratoires accessoires situés au niveau du cou (scalènes, sterno-cléido-mastoïdien, etc.). Ces tensions musculaires respiratoires vont avoir un impact sur le système viscéral abdominal qui va se retrouver beaucoup moins brassé et moins mobilisé par le diaphragme et la ceinture abdominale lors de la respiration. Ce défaut de mobilité engendré par ce trouble respiratoire, qui est la plupart du temps non identifié par le patient, crée ces tensions viscérales (tensions des tissus entre chaque viscère) qui peuvent s’exprimer fonctionnellement par des ballonnements, des douleurs abdominales, des troubles du transit qui passent le plus souvent comme de simple maux mais qui proviennent de ces diminutions de brassage et de mobilité des viscères. Cependant cela ne s’arrête pas là puisque chaque structure est reliée à une, voire plusieurs autres structures, lorsqu’une subit une tension les autres en subissent également et c’est ce qui peut donner des troubles à distance. Les tensions viscérales associées aux tensions des muscles respiratoires vont entraîner directement, via les insertions costales et vertébrales de tous ces muscles respiratoires, un trouble de la mécanique thoracique qui va directement se répercuter à celui de la mécanique cervicale avec, en plus de ceux-là, toutes les compensations musculaires que ces troubles mécaniques vont engendrer…

Toutes ces tensions, qu’elles soient d’origines musculaires ou viscérales, vont avoir une répercussion sur la posture en créant des déséquilibres musculaires du corps tout entier qui vont d’une part, entraîner des douleurs de type maux de dos, maux de tête ou autres maux mais en plus de cela, entraîner une fatigue plus rapide du fait des anormales et permanentes contractions musculaires qui en résultent. 
Les perturbations de la respiration et les tensions ainsi créées, que nous venons d’expliquer, sont d’importants facteurs favorisants, pour ne pas dire essentiels, de l'irritabilité et des troubles du sommeil.

Toutes ces tensions musculaires au niveau respiratoire vont ainsi rendre la respiration moins efficace et donner des sensations d’oppression au niveau de la cage thoracique avec l’impression que l’inspiration n’est pas efficace ni complète et nécessiter par moment une grande inspiration comme un soupir. Ces sensations désagréables d’oppression qui en découlent, vont entretenir le phénomène de stress et constituer ainsi un cercle vicieux.
L'Ostéopathie a donc pour but de diminuer les conséquences du stress sur la mécanique ventilatoire, musculo-squelettique et viscérale, afin d'éviter la mise en place de cercles vicieux avec tous leurs désagréments et ainsi accélérer le retour à un état normal.



Séquelles d’accident

Chaque traumatisme physique même bénin, peut avoir des répercussions à type de séquelles. Certes plus le traumatisme est important plus nombreuses seront les séquelles, mais d’une manière générale tous les traumatismes physiques ont pour point commun le fait de léser, à différents degrés selon l’intensité du traumatisme, les tissus sous jacents au point d’impact comme le derme, le fascia, le muscle, l’os ou même les structures vasculaires et nerveuses.

La lésion d’un tissu engage automatiquement un processus de cicatrisation et cela à n’importe quel niveau (os, derme, muscle, ligament,…) Chaque cicatrisation se fait par du tissu cicatriciel qui n’est pas tout à fait le même que celui qui a été lésé à savoir qu’il est beaucoup moins élastique comme si l’objectif du corps en faisant cela était de peut-être renforcer davantage la zone qui a été lésée. Mais si le problème à l’endroit précis de la lésion est en apparence résolu car il n’y a plus ni fracture, ni plaie ouverte, ni déchirure musculaire ou autre, le processus de cicatrisation aura involontairement fait naître d’autres petits problèmes…Il s’agira d’adhérences tissulaires post traumatiques lorsqu’il s’agit d’un tissu (muscle, derme, aponévrose) ou/et d’un cal osseux lorsqu’il y a fracture.

Ces adhérences tissulaires vont réaliser des « points d’accroches » dans la mécanique myo-squelettique (des muscles et du squelette), les informations d’élasticité de la zone lésée vont être modifiées et cette différence d’élasticité va se répercuter sur les structures en relation avec la région traumatisée. Ainsi, cela modifie, de manière nous pourrions dire presque infime, la mécanique du corps mais qui ramené sur des mouvements répétés des dizaines de fois par jour, se révélera très perturbateur pour la mécanique des articulations, des tendons, des muscles et même des viscères.

Ainsi souvent à distance dans le temps, des maux tels que des tendinites, des déchirures musculaires, de l’arthrose, différentes gênes vont s’installer à distance de la zone anciennement traumatisée et ne sera, par la médecine conventionnelle, jamais mis en rapport avec ces anciennes lésions. C’est pour cela qu’en ostéopathie nous travaillons assez souvent à distance des motifs de plaintes afin de supprimer, ou tout au moins diminuer, les adhérences qui perturbent la mécanique myo-squelettique du corps et qui aboutissent à vos plaintes.  

Les signes qui doivent vous interpeller et vous inciter à consulter sont toutes les gênes qui peuvent apparaître telles des tendinites, des maux de tête, des crampes ou des sensations de déséquilibre postural ou encore toutes douleurs ou gêne qu’importe l’endroit. Tout déséquilibre de tension au niveau des chaînes musculaires ou chaînes fasciales sont susceptibles d’entraîner des douleurs à tout endroit du corps.




Suivi du sportif

Le suivi ostéopathique du sportif consiste à prévenir des blessures mais aussi à veiller qu’aucune perturbation musculaire et/ou mécanique ne vienne entraver la performance sportive.

Tout en respectant les spécificités morphologiques que réclame le sport pratiqué, le suivi ostéopathique a pour but d’équilibrer les tensions musculaires et assure la conservation nécessaire d'une bonne mobilité des articulations du corps. Cela permet ainsi au sportif de s’entrainer dans de meilleures conditions, d’améliorer son geste sportif, de renforcer son mental pour enfin augmenter la performance sportive.

Vous pouvez obtenir davantage d’informations sur le dossier Ostéopathie et Sport.



Urgences du sportif

Le moindre traumatisme chez le sportif, contracture, claquage, entorse bénigne ou « blocage » myo-squelettique avant une compétition ou un match ou pendant une période d’affûtage peut être considéré (pour le sportif compétiteur) comme une urgence ostéopathique. Nous employons le terme « urgence » dans la mesure où il est très bénéfique pour le sportif d’être pris en charge le plus rapidement après le traumatisme afin d’immobiliser le moins de temps possible, permettre la reprise de l’entrainement (en sécurité) la plus rapide et ainsi, retarder le moins possible la phase d’entraînement dans laquelle se trouve le sportif.

Attention il ne s’agit pas ici d’urgences médico-chirurgicales avec blessures graves, mais de contusions, entorses bénignes (sans fracture ni arrachement ligamentaire) qui sans traitement ostéopathique nécessitent en général une quinzaine de jours contre quelques jours lorsqu’il y a une prise en charge ostéopathique.

Le traitement ostéopathique concrètement consiste à contrer les réactions réflexes de l’organisme (contractures, inflammations, gonflements,…) qui freinent la reprise de l’entraînement parce qu’ils entrainent des tensions supplémentaires sur la ou les structures lésées. En effet prenons l’exemple des contractures réflexes (entorse et traumatisme) celles-ci apparaissent à proximité de la structure tissulaire lésée, liées au faux mouvement d’une articulation (entorses) ou à cause d’un traumatisme, réalisent sur la structure lésée des tensions permanentes d’étirement qui freinent la cicatrisation du ligament ou du tissu traumatisé. De même le gonflement d’une articulation par du liquide synovial, hormis lorsqu’il s’agit d’un hématome intra-capsulaire signant une gravité plus importante, crée davantage de tension au niveau de la capsule de l’articulation qui se transmet alors, par là même, au niveau des ligaments maintenant l’articulation. (Rappel : les ligaments sont des épaississements de la capsule articulaire)

L’ostéopathie intervient donc également en urgence dans le suivi du sportif, non pas cette fois-ci en prévention mais, dans le but d’accélérer la cicatrisation et la reprise de l’entraînement en vue de compétitions.